Au terme d’une vie professionnelle dans les domaines de la santé et du social j’ai aujourd’hui le temps de pratiquer la photographie depuis la prise de vue jusqu’à l’impression. Autodidacte, je me forme depuis quatre ans.
Mes premières émotions en découvrant des photos remontent à l’année 1980 lors d’une exposition de l’agence MAGNUM. Par la suite, abonné aux mensuels «PHOTO», «ZOOM» et à d’autres revues spécialisées, j’ai suivi l’évolution des styles, de la technologie, du passage de l’argentique au numérique, la mode des selfies, la démocratisation de la photo et la récente apparition de l’intelligence artificielle.
Dans un premier temps, j’ai photographié des gens, des chevaux, des paysages avec mon téléphone lors de plusieurs voyages dans l’Atlas marocain. Par la suite, après avoir fait l’acquisition d’un boîtier j’ai photographié un peu dans la rue puis j’ai éclairé des fleurs, des objets d’art tribal africain dans mon garage aménagé avec quelques lampes de chevet et de vieux tissus en guise de fond.
Avec ces quelques notions de base, je me suis ensuite dirigé vers la photo de concert qui pour l’instant représente la source la plus inspirante.
J’aime photographier en recherchant la belle lumière. Mélomane et ex–saxophoniste, la musique est le domaine que je souhaite photographier sans restriction sur les styles, les contextes, les modes.
La photographie de concerts est une forme d’art visuel qui capture l’essence de la musique à travers des portraits de musiciens et de musiciennes. Elle est témoignage autant qu’expression artistique. En fin de compte, la photographie musicale est une fenêtre vers l’émotion. Mon ambition est de saisir cette émotion et d’exprimer avec mon regard subjectif et libre les liens qu’elle entretient avec la musique.